Georges Clemenceau "Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire."



Il ne pouvait en être autrement, je me devais de vous parler de mon concours et de l'issue de celui-ci ou plutôt de l'issue de ces deux années consacrées à son obtention. 


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Je n'ai jamais été ce que nous pourrions qualifier de "bonne élève". Toujours moyenne voire médiocre, je n'excellais que dans les matières qui me plaisaient et même après, durant mes études supérieures, je faisais l'impasse sur les modules qui ne trouvaient pas grâce à mes yeux. 

La vraie vie c'est à ça que je rêvais, je voulais me lever et aller travailler, avoir une utilité, faire des photocopies, papoter avec mes collègues à la machine à café, recevoir des mails à mon nom, passer des coups de fil en me présentant, et pouvoir dire le soir "grosse journée boulot, je suis KO". En effet à 22 ans j'ai eu tout ça et ce fût le début d'un parcours professionnel plus ou moins chaotique mais très très formateur et intéressant. J'ai donc oscillé entre des périodes de  travail, oui oui 5 ans dans la même boîte, et des périodes de "remises en question" où je voulais encore et toujours, partir au bout du monde, le sauver, ou ouvrir un café familial (c'est encore une autre histoire). Du coup en 12 ans j'ai cumulé pas mal de vrais boulots et pleins de petits jobs, comme une étudiante qui n'arrive pas à terminer son mémoire, ou une éternelle redoublante de première année qui change tous le temps de filière ! J'ai une formation en communication à la base, mais bien que j'ai adoré travailler dans ce domaine, je ne me suis jamais trouvé douée là-dedans, je sentais que je n'avais pas toutes les cartes en main, et je connais la bête, si je ne suis pas motivée, JE STAGNE. 

L'heure du bilan arriva en 2010 ! Suite à une fin de contrat plus ou moins heureuse (ça aussi c'est une autre histoire), j'ai réalisé que soit j'allais continuer à vivoter dans un secteur qui certes m'intéressait mais ne me "comblait" pas soit j'enlevais ce doigt de mon c.l et j'affrontais enfin cette vérité qui tournait autour de ma vie depuis tellement longtemps: Je voulais travailler avec des enfants. Ah bon ? je trouvais ça bizarre, car oui j'aime les enfants, comme tout le monde, mais je suis beaucoup moins fan d'eux à partir de 11 ans jusqu'à ..... euh, la quarantaine. 




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Non mais vous savez cet âge où ton corps change, mais pas ton cerveau, où tu n'es que mutation et rébellion. Je me disais que si je n'étais pas capable d'apprécier l'enfant dans sa globalité je ne pouvais pas souhaiter travailler avec. Alors oui j'adorais les bébés, je me sentais admirative d'accompagner ces découvertes du quotidien, la marche, manger tout seul, les rires etc... Mais l'idée même de travailler en crèche ne me faisait pas frétiller. Je suis tout à fait consciente du travail effectué par ces personnes, mais pour ma part je n'y voyais encore une fois rien qui puisse me tirer du lit tous les matins de ma future vie.


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J'ai encore tourné autour du pot quelques temps jusqu'à ce que je réalise petit à petit l'effet qu'avaient sur moi les récits de mon amie Clémence, infirmière, le milieu hospitalier, ses patients, l'esprit d'équipe, etc.. C'était "ça" que je voulais, avoir MA place, être utile pour d'autres personnes, sentir que je pouvais apporter quelque chose même infime. ENFIN je touchais du doigt mes envies, mes besoins... Après il a fallu voir ce qui correspondait le plus à ce profil : travailler auprès de bébés, en milieu hospitalier ? Il ne restait que trois options, devenir puéricultrice, sage-femme ou auxiliaire puéricultrice. Au regard de la durée et de la complexité des études, auxiliaire puéricultrice me convenait le mieux !

Ce fut le point de départ d'une grande aventure que je vais vous conter bien vite.

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